diff --git a/_bibliography/.stopcovid.bib.swp b/_bibliography/.stopcovid.bib.swp index 0341927..3c6453a 100644 Binary files a/_bibliography/.stopcovid.bib.swp and b/_bibliography/.stopcovid.bib.swp differ diff --git a/_bibliography/stopcovid.bib b/_bibliography/stopcovid.bib index 77c252a..004ec93 100644 --- a/_bibliography/stopcovid.bib +++ b/_bibliography/stopcovid.bib @@ -298,3 +298,15 @@ Section: Surveillance}, year = {2004}, file = {Full Text PDF:/home/quentin/Seafile/zotero/storage/QG8ACQMH/Dingledine et al. - 2004 - Tor The Second-Generation Onion Router.pdf:application/pdf} } + + +@misc{noauthor_authority_nodate, + title = {"authority... will need to deploy sniffing devices" · {Issue} \#6 · {ROBERT}-proximity-tracing/documents}, + url = {https://github.com/ROBERT-proximity-tracing/documents/issues/6}, + abstract = {In https://github.com/ROBERT-proximity-tracing/documents/blob/master/ROBERT-summary-EN.pdf it says: \"If the authority wants to do physical tracking, it will need to deploy sniffing devices\&quo...}, + language = {en}, + urldate = {2020-04-21}, + journal = {GitHub}, + note = {Library Catalog: github.com}, + file = {Snapshot:/home/quentin/Seafile/zotero/storage/F2AQS268/6.html:text/html} +} diff --git a/_posts/2020-04-20-stopcovid.md b/_posts/2020-04-20-stopcovid.md index 07284fd..3458bcc 100644 --- a/_posts/2020-04-20-stopcovid.md +++ b/_posts/2020-04-20-stopcovid.md @@ -55,7 +55,7 @@ D'autant plus que les opérateurs mobiles se montrent peu frileux pour partager Le schéma ci-dessous explique ce qui se passe quand mon téléphone contacte l'application de l'État via Internet. ![](/assets/images/posts/stopcovid_schema.png) -
*L'état, mon opérateur et moi sans l'anonymat*
+
*L'état, mon opérateur et moi, pas d'anonymat*
Il est à noter que BlueTrace {% cite bay_bluetrace_nodate%} stocke et associe le numéro de téléphones des utilisateurs aux "pseudonymes" utilisés donnant une vue totale à l'État également. @@ -74,7 +74,9 @@ Dans ROBERT, et contrairement à DP-3T, c'est le service de l'État qui décide Mais rien n'empêche l'État de modifier le service au dernier moment, avant de le mettre en ligne, pour, par exemple, décider qu'une certaine liste d'adresses IP, et donc une certaine frange de la population (car on a vu précédemment qu'il n'était pas compliqué pour un État d faire le lien entre adresses IP et personnes), serait toujours considérée comme ayant été en présence d'une personne infectée. +**Cette promesse non tenue à donc de réels conséquences : sans anonymat, l'État peut biaiser le service pour obliger certaines personnes à rester confinées.** +D'autres personnes ont déjà remonté ces problèmes à l'équipe de recherche. J'y ai également partagé les éléments cités dans cet article. Au moment de l'écriture de cet article, aucune réponse n'a été apportée {% cite noauthor_authority_nodate %}. ## Faire confiance à l'État @@ -110,8 +112,12 @@ Les choix techniques retenus et l'impasse faite sur l'ensemble des articles sur Si tenté qu'une telle solution soit déployée, elle nécessiterait l'acquisition d'un smartphone par une partie de la population qui n'en a pas afin d'atteindre une couverture acceptable ainsi que des tests systématiques, ce qui n'est pas le cas. Il faudrait également une organisation très différente, pour qu'une personne ayant été en contact avec une personne confinée puisse s'isoler. Mais c'est en supposant qu'elle fonctionne. Aujourd'hui, encore beaucoup de problèmes techniques ne semblent pas encore résolu ni résolvables (les résultats du Bluetooth sont de mauvaise qualité, la durée de vie de la batterie réduite, il est difficile de faire fonctionner une application en arrière-plan, les téléphones fonctionnent tous de manière un peu différente, etc,). Enfin, quand bien même les problèmes techniques seraient relevés, rappelons-nous que le virus de ne se propage pas par Bluetooth (la technologie utilisé par les téléphones pour savoir si ils sont proches). Il est donc incertain qu'une proximité Bluetooth soit suffisament corrélée avec un risque de transmission. + +> D’abord, comme tout projet scientifique, ce protocole va être soumis à la critique de ses pairs. Cela nécessite une démarche d’ouverture : l’article scientifique est mis à disposition de la communauté scientifique sous Github. + +Sous l'illusion de l'ouverture et de l'échange annoncée {% cite sportisse_figaro %}, à l'heure actuelle, aucune critique ou information remontée n'a fait l'objet d'un échange, d'une explication ou d'une modification de la part de l'équipe en charge du projet. -Nous souhaitons tous trouver une solution rapidement pour sortir de cette crise, même au pris de nos libertés parfois. L'application de *tracking* StopCovid est une fausse solution et une vraie menace. Elle permet des effets d'annonce pour faire oublier le manque de masques et de tests, elle permet d'accroitre le contrôle de l'État sur les populations mais elle ne nous protègera pas du coronavirus. Et gardons en tête l'effet cliquet : l'exceptionnel d'aujoud'hui deviendra la norme de demain. +Nous souhaitons tous trouver une solution rapidement pour sortir de cette crise, parfois même au prix de nos libertés. À mon avis, l'application de *tracking* StopCovid est une fausse solution et une vraie menace. Elle permet des effets d'annonce pour faire oublier le manque de masques et de tests, elle permet d'accroitre le contrôle de l'État sur les populations, elle nous donne l'impression de reprendre le contrôle sur cette crise qui nous dépasse mais elle ne nous protègera pas du coronavirus. Et gardons en tête l'effet cliquet : l'exceptionnel d'aujoud'hui deviendra la norme de demain. ## Bibliographie