forked from quentin/quentin.dufour.io
précisions
This commit is contained in:
parent
5be0549c44
commit
aee3bdd3c7
1 changed files with 5 additions and 3 deletions
|
@ -58,7 +58,9 @@ Pourtant le fonctionnement de ROBERT comporte des aspects qui me semblent probl
|
|||
|
||||
Malheureusement, sur Internet, les communications ne sont pas anonymes aux yeux de l'État. Pour comprendre ce qui se passe, le schéma ci-dessous résume les acteurs en jeu : l'utilisateur, les opérateurs et l'État.
|
||||
|
||||
Le téléphone, en contactant le service StopCovid, lui révèle son adresse IP en plus des informations vues précédemment.
|
||||
Le téléphone, en contactant le service StopCovid, lui révèle son adresse IP[^3] en plus des informations vues précédemment.
|
||||
|
||||
[^3]: Dans l'article complet, il est fait mention dans une seule phrase que le contact avec le serveur pourrait se faire via un *mixnet*. Cependant, pour juger des propriétés de sécurité de ce dernier, plusieurs pages d'explications seraient nécessaires. À la place, les auteurs écartent cette piste en argumentant que le NAT empèchera de la même manière que le *mixnet* l'identification des utilisateurs via leur adresse IP. Cet argument étant faux, nous considérons donc que les utilisateurs accédent directement au service de l'État en révélant leur adresse IP.
|
||||
|
||||
De plus, la Loi pour la Confiance en l'Économie Numérique (LCEN) impose aux opérateurs de conserver les données de connexion, c'est à dire de pouvoir identifier quel individu se trouve derrière une adresse IP donnée {% cite champeau_lcen_2011 %}.
|
||||
|
||||
|
@ -74,9 +76,9 @@ BlueTrace {% cite bay_bluetrace_nodate%} stocke le numero de téléphone des uti
|
|||
Il est à noter que BlueTrace {% cite bay_bluetrace_nodate%} stocke et associe le numéro de téléphones des utilisateurs aux "pseudonymes" utilisés donnant une vue totale à l'État également.
|
||||
DP-3T {% cite noauthor_dp-3tdocuments_2020 %}, quant à lui, annonce la liste des "pseudonymes" des personnes infectées à tout le monde. L'État peut connaitre l'identité des personnes malades mais pas avec qui elles ont été en contact.
|
||||
|
||||
Comparé à DP-3T, le système ROBERT offre donc un plus grand pouvoir à l'État[^3].
|
||||
Comparé à DP-3T, le système ROBERT offre donc un plus grand pouvoir à l'État[^4].
|
||||
|
||||
[^3]: La solution DP-3T est également contestée car elle permet à un utilisateur malveillant de connaitre le pseudonyme de l'utilisateur infecté. En croisant cette donnée avec le moment où le pseudonyme a été découvert, l'utilisateur malveillant peut retrouver quand il a été potentiellement infecté et peut potentiellement désanonymiser la personne qu'il l'a contaminé.
|
||||
[^4]: La solution DP-3T est également contestée car elle permet à un utilisateur malveillant de connaitre le pseudonyme de l'utilisateur infecté. En croisant cette donnée avec le moment où le pseudonyme a été découvert, l'utilisateur malveillant peut retrouver quand il a été potentiellement infecté et peut potentiellement désanonymiser la personne qu'il l'a contaminé.
|
||||
|
||||
**On peut en conclure que ROBERT ne préserve pas totalement l'anonymat des utilisateurs.
|
||||
En effet, techniquement l'État peut toujours accéder à la liste des personnes diagnostiquées et à la liste des intéractions sociales de tous les malades.**
|
||||
|
|
Loading…
Reference in a new issue