Apple, Adobe, Orange, SFR, Google, le _futur de la tech'_ ne serait se concevoir sans le cloud.
Certaines mêmes vont plus loins, elles _sont_ le cloud comme OVH, autrefois hébergeur de site web, qui s'appelle maintenant OVHCloud.
Le cloud fait également l'actualité, entre questions de souverainetés, de données ou encore de parts de marchés, il y a toujours un bon article à écrire.
Le cloud est partout et maintenant jusque dans les universités et les écoles d'ingénieur... où je me suis retrouvé à l'enseigner.
Du TP qui nécessite une carte bancaire, au TP qui n'aura pas lieu car les infrastructures informatiques sont indiponibles en passant par le relai du discours des Amazon et consors sans prise de recul, cet article résume deux années de cours houleuses.
On commence par la base : le cloud ce sont des ordinateurs. Beaucoup d'ordinateurs, allumés 24h/24. On les appelle des serveurs et on les place dans des datacenters.
D'ailleurs, les serveurs et les datacenters existaient bien avant l'invention du mot cloud.
L'objectif de notre cours, c'est de comprendre comment, avec ces serveurs on peut créer des Netflix, Google, Facebook, Twitter, Amazon, etc.
C'est à dire des services qui ne tombent pas en panne, qui supportent des milliers (puis des millions et enfin des milliards) d'utilisateurs et qui ne coutent pas trop cher à maintenir.